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Bienvenue amis lecteurs,

Ceci est un blog sur tout ce qui m'intéresse par rapport à la Chine, ça peut être du digital, du champagne, des expositions d'art contemporain chinois... Vous trouverez aussi quelques récits de mes voyages là-bas !
Récemment j'ai choisi de partager avec vous des interviews de grands sinologues, d'experts et de personnalités que j'ai rencontrées lors de mon parcours académique et professionnel.

mardi 31 décembre 2013

La religion en Birmanie



La religion en Birmanie

Cet article aborde le sujet des religions en Birmanie, et il est dédicacé à une personne qui se reconnaîtra. En effet, en Asie, bien que de nombreux mouvements religieux s’apparentent au bouddhisme, la Malaise est par exemple un pays ou l’islam est également très présent. Qu’en est-il de la Birmanie ? En effet dans ce pays la religion joue un rôle majeur, aussi bien dans la vie de tous les jours des habitants, qu’au niveau politique, les musulmans ayant par exemple été victimes de violences plusieurs fois dans le pays, et faisant l’objet de mesures gouvernementales. 



Voici donc une rapide présentation de quelques traits religieux caractéristiques du pays, notamment concernant le bouddhisme, religion principale au Myanmar.



Un pays aux nombreuses religions

 

La Birmanie, ce membre de l’Association de nations d’Asie du sud-est, est un pays riche en patrimoine d’une exceptionnelle beauté. Ce pays aux milles toits dorés, aux pagodes luisants, aux nombreux monastères est un pays très religieux. Vu le nombre de ses temples et ses pagodes, le nombre de ses moines, la religion joue un rôle majeur dans la vie du pays. La principale religion en Birmanie est le bouddhisme. Ce dernier est pratiqué par la majorité de la population. Juste quelque 5,6% embrasse la religion chrétienne tandis que 3,8 % se tourne vers la religion islamique, mais certains contestent ces chiffres, et estiment que le nombre de musulmans birmans est plus élevé. 

En Birmanie on trouve également une multitude de petites religions. Citons entre autre, l’Animisme, l’Hindouisme, le mahayana etc. Il existe également une petite communauté juive en Birmanie. En fait, le Bouddhisme Theravada est la forme la plus dominante en Birmanie. A noter que le Bouddha n’est pas un Dieu mais c’est un professeur qui a donné des enseignements sur la « vérité ». 

 

Le bouddhisme dans la vie des Birmans

 

Actuellement, on dénombre quelques 500 000 moines dans tout le territoire de la Birmanie. La mode de vie birman impose deux retraits monastiques tout au long de la vie d’un homme. Le peuple birman donne de la nourriture aux moines, et versent des offrandes dans les temples. Une des croyances du pays incite les fidèles à verser par exemple  un verre d’eau sur la statue ou l’image de bouddha dans un temple. Plus on vieillit, plus le nombre de verres d’eau augmente. Le culte des nats, ou esprits, fait aussi partie intégrante de la vie des birmans. En effet, la croyance des esprits maléfiques ou bénéfiques remonte à des temps très anciens. Ce culte est souvent pratiqué par les gens dans les campagnes. Dans nombreuses maisons campagnardes, on trouve des autels destinés aux nats. Ce sont ces nats qui protègent le village, la récolte etc. On pend une noix de coco entouré d’encens au pilier de la maison, en guise d’offrande au nat « Seigneur de la grande montagne » par exemple. 


Pour conclure, notons que la Birmanie est un pays avec beaucoup de rencontres intéressantes et de contrastes, et que la religion dans ce pays est un sujet vaste, sur lequel il y a beaucoup à dire.

lundi 2 décembre 2013

So Parisienne ou comment une marque haut de gamme française habille Art Labor, galerie d’art trendy de la concession française à Shanghai.



So Parisienne ou comment une marque haut de gamme française habille Art Labor, galerie d’art trendy de la concession française à Shanghai.

Quand on arrive dans cet endroit dédié à l’Art à Shanghai, on pense tout de suit à Moganshan Lu, un autre district de Shanghai dédié à l’art contemporain chinois. Mais lorsque l’on entre dans cette Galerie « Art Labor », ce qui frappe c’est la qualité de la mise en scène. En effet, on est ici dans un lieu autrement plus sophistiqué que Moganshan Lu. Laura et Nicolas de So Parisienne, ont eu une collection d’œuvres d’art présentée, avec laquelle ils devaient composer, mettre en scène de la façon la plus originale possible, les pièces de collection des marques de So Parisienne, le temps d’une soirée. 




Le pari est réussi : chaque pièce, œuvre d’art ou vêtement de collection, est présentée avec un éclairage customisé, pour créer un ensemble esthétique, dynamique et original.

Les œuvres d’art sont particulièrement bien choisies et chaque œuvre est d’une qualité rare, avec une photographie exceptionnelle du Bund par Eric Leleu, une toile très originale de Ying Yefu appelée avec humour « the last supper », une toile extraordinaire de Shay Kun qui ressemble à une photographie de Shanghai sous la pluie, avec des effets de lumière étonnants, une œuvre de Emma Fordham représentant les nombreux échafaudages que l’on peut trouver en Chine,  peints de couleurs vives, presque fluorescentes…
Parmi ces œuvres exceptionnelles, les vêtements de collection sont mis en scène avec soin, faisant de chaque pièce une œuvre d’art en elle-même : des robes graphiques coupées au millimètre près, des sacs très originaux décorés de serre-têtes de plume, des vestes et jupes féminines qui représentent parfaitement les nombreuses allures et facettes de la parisienne, avec un chic citadin moderne, atemporel qui ne tombe pas dans l’austérité.


Certaines pièces ont un côté ludique :  le sac Nicolas Theil par exemple présente des effets différents selon si on le photographie avec ou sans le flash: sous la lumière du flash, le sac éclaire le photographe presque jusqu’à l’éblouir comme un néon, tandis que sans lumière projetée sur lui, le sac apparaît d’un très beau jaune électrique et bleu roi . De même, de l’autre côté de la pièce, une robe-tunique transparente à carreaux laisse voir les néons de l’œuvre d’art placée derrière elle, mettant en valeur la délicatesse du vêtement. 
Des souliers parés de bijoux de chaussures à plumes sont mis en avant par une œuvre vidéo représentant une « housemaid » à plumeau, les vestes noires contrastent avec les grues vert électrique, le sac en cuir rouge vif s’harmonise avec la toile « last supper », les bas délicats sont joliment présentés dans des cadres fins…
Laura et Nicolas ont également organisé pour les visiteurs un questionnaire qui invite le spectateur à comparer les pièces et œuvres d’art et l’interroge sur ses préférences. Les invités sont conquis : chacun suivant le parcours suggéré par le jeu. Certaines questions font appels aux souvenirs de Paris des personnes présentes, d’autres invitent à toucher des échantillons de cuirs et peaux d’animaux que l’on retrouve dans les pièces de collection…




















L’ambiance est chaleureuse, So Parisienne ayant proposé à l’importateur de vin VGF China et à celle de foie gras Palme d’Or de participer à l’évènement, ce qui permet au visiteur de faire une pause dégustation au milieu des œuvres. On peut y goûter des vins de grande qualité : rouge, blanc, rosé, tous issus de Loire, ainsi que des toasts de foie gras délicieux au sel de Guérande et à la truffe. 

 

De nombreux curieux et fashionistas, Chinois et Français mais pas seulement, sont au rendez-vous, et personne ne manque d’apprécier la qualité de la mise en scène, des pièces choisies et du buffet. 

On peut dire avec certitude que cet évènement So Parisienne est une vraie réussite. On attend donc le prochain avec impatience !
Vous pouvez retrouver SoParisienne sur la page officielle Facebook ici.
Lisez également cet article sur les best practices du digital dans le luxe en Chine.

vendredi 1 novembre 2013

Expo Wang Keping à Pékin jusqu'au 5 janvier à l'UCCA (798)







Expo Wang Keping à Pékin jusqu'au 5 janvier à l'UCCA (798)



Bonjour ! Si vous cherchez une expo à Pékin, un des événements de cette fin d'année est l'expo de Wang Keping à l'Ullens Center for Contemporary Art, c'est dans le célèbre quartier artistique du 798, cette friche industrielle qui a été reconvertie en un endroit convivial dédié à la création contemporaine (bon, après avoir été un lieu de création et de révolte ça tend à devenir très institutionnel, mais c'est une autre histoire...)

C'est la plus importante expo Wang Keping qui ait jamais été organisée en Chine et c'est un événement en soi qu'elle ait lieu à Pékin, la ville dans laquelle Keping est né en 1949 et dans laquelle il n'avait pas exposé depuis très longtemps.




Wang Keping est une figure importante de l'art chinois contemporain, et son parcours dans les années 1970 et de la révolution culturelle n'a pas été facile. Il a fait partie de ces jeunes citadins envoyés à la campagne, puis s'est enrôlé dans l'armée, a travaillé dans une usine, a fait partie d'une troupe de théâtre et a écrit des pièces, toutes refusées par la censure, sans parvenir à trouver sa voie. En 1978, il éprouve une véritable révélation en travaillant un barreau de chaise en bois très dur qu'il commence à graver, pour en faire un visage déformé par la haine qui brandit un petit livre. Il découvre seul le monde de la sculpture et apprend lui-même sa technique et son style. C'est en même temps qu'il fonde un groupe d'artistes dissidents Xing Xing “ Les Étoiles” avec Ai Weiwei, Huang Hui, Li Shuang, Ma Desheng qui aura vite à découdre avec le pouvoir chinois.

L’œuvre qui a d'abord rendu Wang Keping célèbre s'appelait “idole” et ressemblait à la fois à une sculpture d'art premier et à un petit Bouddha, mais surtout il y avait un petit (grand ?) air de famille avec Mao.

En 1984, Wang Keping a du s'exiler et a choisi la France. Son œuvre a ensuite évolué vers moins de politique, avec en gros 5 thèmes: les femmes, les hommes, les couples, les oiseaux et les formes. En fait il ne sculpte que le bois. Il regarde les arbres pousser, repère les formes préexistantes qu'il affinera en les polissant pour créer ces formes arrondies qui sont sa signature.


Sa sculpture fait vraiment penser à des œuvres d'art préhistoriques, ou tribales et dégagent quelque chose de très physique autour de l'érotisme et de la fertilité.

Mais trêve de blabla, vous pouvez regarder ici un petit diaporama de l'expo et ici une interview de Wang Keping dans son atelier de la région parisienne.

Enfin sur l'expo elle même, que dire? Tout d'abord que c'est une occasion d'aller visiter le 798 si vous ne l'avez pas déjà fait, que a ne coûte que 10 yuans et qu'on y voit des oeuvres “emblématiques” de la carrière de Wag Keping mais aussi des oeuvres nouvelles, donc, en clair, allez-y !

Article proposé par François



mardi 14 mai 2013

Exposition Sun Moqing 孙墨青à la cité internationale des arts à Paris, Sun Moqing Exhibition in Paris







Sun Moqing est un jeune artiste contemporain chinois qui est né, a grandi à Pékin, et a fait ses études à Tsinghua.
Cette exposition présente ses dernières œuvres, dans lesquelles on retrouve des thèmes récurrents : la nature et le rouleau de papier.
En effet, Sun Moqing s’intéresse beaucoup à la culture chinoise traditionnelle, il veut « redécouvrir les racines de son pays », comme le dit Filippo FABROCINI. Ainsi ses œuvres s’inspirent de l’art traditionnel chinois avec des montagnes, des nuages, des arbres et de l’eau. Mais on constate que dans beaucoup d’œuvres, il y a une trace de l’homme au milieu de cette nature : souvent des rouleaux, mais aussi parfois des éléments de la science  actuelle, des formes s’apparentant à des immeubles… En effet l’homme et sa culture sont très importants pour Sun Moqing. Il explique qu’il souhaite que les Chinois d’aujourd’hui redécouvrent la culture chinoise traditionnelle, telle qu’il l’a étudiée, à travers son art.

Il s’intéresse également à « l’inconnu », qui peut correspondre à la partie non visible du rouleau lorsqu’on le déroule petit à petit. Ainsi certaines de sas œuvres laissent une place au blanc, ou au vide, afin de stimuler l’imagination du spectateur. Sun Moqing essaie également d’exprimer « l’inconnu » de son âme, mais aussi « l’inconnu » correspondant à la culture chinoise ancienne. C’est une recherche de cet inconnu qui transparaît dans ses œuvres. 

Le mouvement que l’on retrouve également dans ces œuvres, correspond à la réalité du monde et de la Chine d’aujourd’hui, bien que Sun Moqing soit un artiste qui préfère le calme et la quiétude. 

Cette exposition est en tout cas extrêmement intéressante, laissant en effet le spectateur à la fois découvrir, mais aussi imaginer et réfléchir ;  interpréter lui-même les œuvres et leurs différents éléments. D’une grande beauté et d’une grande richesse, on y retrouve à la fois l’harmonie et le chaos. 

Cette exposition a duré quelques jours  à la Cite Internationale des Arts à Paris, mais n’hésitez pas à aller voir son site web, car il devrait exposer à nouveau prochainement en Europe :



Sun Moqing is a young Chinese contemporary artist who was born and grew up in Beijing, and studied at Tsinghua University. 
In this exhibition you will see his last works, in which you find two main themes: nature and scrolls.
In fact, Sun Moqing is very interested in traditional Chinese culture. He wants to rediscover the “cultural roots of his own country”, as Curator Filippo FABROCINI says. So his works are inspired by traditional Chinese art, with mountains, clouds, trees and water. But we notice that in many works we can see a mark of man within this nature: often scrolls, but also elements of modern science, shapes looking like buildings. In fact man and his culture are very important to Sun Moqing. He explains that he wishes that today’s Chinese people rediscover traditional Chinese culture, and have a dialogue with contemporary society, through his art.

He is also interested in the “unknown”, which can be the non visible part of the scroll when someone opens it. So some of his works contain white spaces, or empty spaces, in order to stimulate the audience’s imagination. Sun Moqing also tries to express the “unknown” of his soul, and the “unknown” of ancient Chinese culture. We can see the seeking of this unknown in his works.

The movements we can also see in his works, is the reality of today’s world and today’s China, even if himself is a quit person who enjoys peaceful moments.

This exhibition is anyway very interesting, letting the audience discover, imagine and think, letting us interpretate the artist’s works and their elements. This exhibition is very beautiful and very rich; and you can find in the paintings both harmony and chaos.

The exhibition in Paris lasted a few days at the cité international des arts, but don’t hesitate to visit Sun Moqing’s webpage: he will have other exhibitions in Europe soon: http://site.douban.com/139853/