Pas celle du « zero covid », celle d’avant, celle de toujours, le pays où les habitants sont accueillants, la nourriture délicieuse et la culture si riche. Le pays où la vie n’est pas toujours facile au quotidien, dont les changements sociétaux et architecturaux vont si vite, mais qui recèle tellement de trésors et où l’on apprend à apprécier chaque petit moment de bonheur : un bout de pelouse le long de l’autoroute qui sent l’herbe coupée, la brume du matin (et du soir et de toute la journée d’ailleurs) qui rend Pékin magique, aller en cours à vélo, tripper dans le métro ultra-moderne de Shanghai en allant au boulot. La Chine est plurielle mais c’est aussi ce qui fait son charme. Et bien ça me manque.
Et puis, sinon, où sont nos Chinois de France ? Nos 华裔 et 华侨 ?
Même dans le milieu de l’Art, dans les quartiers trendy de
Paris, dans les cafés-bars, les restaurants asiatiques… On observe une
multiplication des restaurants japonais, des supermarchés coréens, des galeries
présentant des artistes vietnamiens, des fast-food thaïlandais, tout cela se
développe à vitesse grand V. Mais où sont nos Chinois ? Bien sûr, les
touristes sont rares, qu’ils soient chinois ou d’autres nationalités, mais quand
même, pourquoi maintenant ne voit-on plus ces communautés qui se développaient
pourtant si vite avant le covid ?
Entre les difficultés pour aller dans le pays et celles pour
en sortir, tout ce que je voulais dire c’est que la Chine me manque qu’elle
soit là-bas ou ici. Je m’estime chanceuse : ma prof de chinois vit à
Guilin et me raconte la vie là-bas, via wechat, mais je ne peux pas m’empêcher
de verser une petite larme en pensant à tout ce que j’ai vécu dans ce
pays-continent et que je ne retrouverai plus ou pas avant longtemps.
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