Attention à ceux qui s'attendent à voir de l'art contemporain : ça n'est pas le sujet de cette expo. En effet on a ici des artistes chinois qui ont vécu à Paris pendant le XXème. Les oeuvres sont donc parfois inspirées de l'art occidental, avec parfois une petite touche orientale : des rondeurs dans les nus, des modèles aux yeux bridés, une approche de la perspective un peu différente... On y trouve aussi des oeuvres qui s'apparentent à l'art chinois traditionel : des peintures à l'encre de chine représentant des animaux par exemple.
Malgré tout, l'influence occidentale est très présente dans les oeuvres. En effet, avant la "libération" des années 2000, les artistes chinois ont quelque peu tatonné, ayant été contraints et parfois persécutés pendant de longues années. Leur art n'a pas évolué de la même façon qu'en occident. On passe par le réalisme socialiste sous Mao, la révolution cuturelle qui a faire taire ceux qui étaient restés sur place, et une période de redécouverte de l'histoire de l'art où les artistes se sont exercés à "copier" les grands classiques. Ce que j'écris est à vérifier, mais je pense que les oeuvres de cette exposition correspondent à ce mouvement.
Cependant la forme des corps et des visages, les volumes en font des oeuvres bien particulières. Les explications sont également très intéressantes. C'est sans aucun doute une exposition à voir.
Par contre, pour les amateurs d'art chinois vraiment contemporain comme moi, la meilleure partie est celle qui se trouve dans la parc ! On y trouve "le cerveau de la Terre" qui est une pierre chinoise typique (creusée normalement par le vent) en forme de boule sur laquelle l'artiste à ajouté de tout petits gratte-ciels, invisibles de loin. Un mélange de Chine traditionnelle et ultra-moderne, qu'on trouve souvent dans cet art, qui traduit très bien ce qu'est la Chine aujourd'hui. J'aime aussi beaucoup le côté ludique de ce genre d'oeuvres.
De la même façon, l'oeuvre "attraper la lune", plus loin, est une suite de poulets morts, attachés les uns au dessus des autres, et couverts chacun d'une mini feuille de vigne entre les pattes. Le poulet le plus haut est attaché à un quartier de fruit sur lequel il semble être en train de monter.
Ce que j'aime ici, et qui est aussi un trait de l'art contemporain chinois, est le côté à la fois "trash" et poétique, marrant et bizarre.
Les quelques autres oeuvres du parc sont tout aussi étonnantes, notamment les "fleurs" de métal, à la fois imaginaires et ayant vraiment des formes de fleurs.
Mais je vais arrêter ici mes commentaires, voici quelques photos.
Chacun vit ses expériences en Chine ou liées à la Chine différemment. Aussi découvrez celles qui jalonnent mon parcours, depuis mon premier séjour à Pékin en 2005, jusqu'aux récentes rencontres d'experts et de grands sinologues aujourd'hui !
Bienvenue !
Bienvenue amis lecteurs,
Ceci est un blog sur tout ce qui m'intéresse par rapport à la Chine, ça peut être du digital, du champagne, des expositions d'art contemporain chinois... Vous trouverez aussi quelques récits de mes voyages là-bas !
Ceci est un blog sur tout ce qui m'intéresse par rapport à la Chine, ça peut être du digital, du champagne, des expositions d'art contemporain chinois... Vous trouverez aussi quelques récits de mes voyages là-bas !
Récemment j'ai choisi de partager avec vous des interviews de grands sinologues, d'experts et de personnalités que j'ai rencontrées lors de mon parcours académique et professionnel.
jeudi 8 décembre 2011
jeudi 2 juin 2011
quelques souvenirs
long time no see, 好久不见
voilà un article écrit il y a quelques temps
Si on lit le troisième tome d'"une vie chinoise", à la fin Li Kunwu dit : "moi je ne viens pas du pays des gratte-ciels, mais de la Chine qui était inconnue du monde". Et bien c'est ça, la Chine change tellement vite, qu'à cinq ans près ce n'est plus le pays qu'on a connu. C'ets pour ça que j'ai appelé ce blog "ma Chine". Parce que le Pékin d'aujourd'hui ce n'est pas celui qui m'a accueillie pendant un an en 2005. Ce n'est pas la Chine de mes camarades de l'Inalco qui ont vécu à Shanghai en 2008 par exemple.Ce n'est même pas non plus la même que celle de mes colocs à Pékin. Parce qu'elles avaient déjà fait des études sur la Chine, connaissaient déjà la langue, l'Histoire, la culture... Donc leur expérience est différente encore. Moi quand j'ai débarqué à Pékin en juin 2005, la seule chose que je connaissais du pays était le mot "Mao". Je ne savais même pas qui c'était et ce qu'il avait fait. Mon expérience est donc particulière. Et je pense que chaque étranger a de la Chine une expérience différents. Ce pays est tellement différent du monde occidental, riche par sa culture, bouillonnant, chacun y vivra des choses différentes, y remarquera des coutumes différentes.
Donc moi la Chine que je décris ici c'est celle que je vois à travers mes yeux, qui sera peut-être différente de celle d'autres personnes.
Je me souviens encore du jour où je suis arrivée : après avoir beaucoup galéré avec le chauffeur de taxi qui m'avait d'abord emmenée dans une autre école, il me dépose au bout d'une heure devant la grande porte de l'école Beiwai. Et là j'entre, et puis... "je vais où?". Et c'est là que je me suis rendue compte de l'aventure dans laquelle je m'étais lancée. Autour de moi, pleins de routes, des tas d'élèves qui vont partout, et quelques panneaux qui pour moi étaient justement "du chinois". Je m'approche de ces panneaux, voit un plan que je ne comprends pas, demande de l'aide à des étudiants qui ne parlent pas anglais et ne peuvent pas m'aider. Au bout de vingt minutes, des étudiants réussiront à m'indiquer les dortoirs en baragouinant trois mots d'anglais.
J'arrive au dortoir avec mes grosses valises, et là, pareil, la dame du bureau ne parle pas non plus anglais, et me tend une feuille fine comme du papier bible, comme tous les formulaires chinois, tout en chinois. Je ne sais plus comment je m'en suis sortie, mais je sais qu'au bout d'un moment le formulaire était rempli, et que j'ai pu avoir les clés de ma chambre.
Et tout est comme ça au début : l'aventure pour la moindre petite chose. Mais quand on prend des cours et qu'on est en immersion, on apprend vite. Mais le début en Chine est vraiment une aventure qui donne souvent lieu à des situations coquasses. Au supermarché, à la poste, on se retrouve entouré de gens qui essayent difficilement de vous expliquer des choses qui pour eux sont évidentes, alors que vous, vous ne les auriez jamais imaginées comme ça. Eux parlent vite, parce que pas habitués à être confrontés à des gens qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, et vous vous répétez les deux seuls mots que vous connaissez, que vous avez appris le matin même, en espérant qu'ils finiront par comprendre. Les vendeuses du supermarché sont mortes de rire, les employés de la poste sont agacés et impatients, les vendeurs de tickets dans le bus vous crient encore plus fort dessus en vous regardant comme un extra-terrestre avec des yeux ronds. Et autour les Chinois qui jettent des coups d'oeils à la scène, ne voulant pas trop se faire repérer.
Comme dit un des articles que j'ai mis en ligne, au bout d'un moment en Chine, du moins en 2005, quand un Chinois ne vous regarde pas, c'est là qu'il y a un problème. On prend l'habitude de devenir une attraction permanente, et on tente tant bien que mal de trouver ses repères, et de se constituer une sorte de quotidien. On est soit même ebahi par le moindre petit détail, et on prend des photos des choses les plus "banales".
Mais ce Pékin là n'existe plus. On n'entend plus "laowai" (étranger) partout où on passe, les taxis ne nous arnaquent plus... Le Pékin que j'ai vu en 2010 était complètement différent. C'est moins l'aventure, la vie y est plus facile, tout est plus rangé, les gens sont plus riches, les Chinois sont habitués à voir des étrangers et ne s'étonnent plus. En plus maintenant ils sont patients et savent communiquer avec quelqu'un qui parle pas ou peu chinois.
Le sud de Pékin a été reconstruit. Avant il y avait des bidon-villes ou des immeubles moches construits à la hâte. Aujourd'hui on y trouve un magnifique quartier "traditionnel" de luxe avec des magasins de grandes marques.
Mais il y a aussi des changements marrants : les filles se coupent les cheveux même en hiver et commencent à fumer, les jeunes sont branchés, les filles à la mode, les quartiers à touristes sont amintenat fréquentés aussi par la bourgeoisie pékinoise.
Avant les vêtements étaient simples, au mieux on trouvait des femmes habillées genre années 60 avec des robes à fleurs. On sentait que c'était la libération : c'était plein de couleurs, mais pas encore trop provoquant.
Aujourd'hui les plus "fashion" des Pékinoises n'ont rien à envier aux parisiennes ou new-yorkaises.
Avant un étranger à Pékin pouvait presque se sentir "oppressé". Aujourd'hui un blanc à Pékin n'est rien de plus qu'un touriste parmi les autres.
Il y a moins d'odeurs, moins de petites rues, c'est moins chaleureux.
A Wudaokou, les ouvriers et autres Chinois normaux se retranchent dans les rares bouibouis qui ressemblent à la Chine d'avant, où ils sont sûrs qu'aucun étranger ne viendra les déranger, car trop simples et sales pour ces nouveaux touristes.
Mais certaines choses restent : la curiosité et la bonne humeur des chauffeurs de taxi quand on discute avec eux, ceux qui parlent anglais et viennent vous voir, tout fiers, pour discuter avec vous et se montrer en même temps, les immeubles d'habitation qui ressemblent à des fourmilières, les vendeurs de journaux ou de snacks dans la rue, les marchés où le passant se fait haranguer, le gris du béton, la brume du matin sur les tours, les lumières la nuit qui éclairent le ciel, la liberté qu'on ressent en se promenant dans les rues, l'impression d'être loin de tout...
Bref, le Pékin d'aujourd'hui est un peu différent, mais il est bien aussi !
voilà un article écrit il y a quelques temps
Si on lit le troisième tome d'"une vie chinoise", à la fin Li Kunwu dit : "moi je ne viens pas du pays des gratte-ciels, mais de la Chine qui était inconnue du monde". Et bien c'est ça, la Chine change tellement vite, qu'à cinq ans près ce n'est plus le pays qu'on a connu. C'ets pour ça que j'ai appelé ce blog "ma Chine". Parce que le Pékin d'aujourd'hui ce n'est pas celui qui m'a accueillie pendant un an en 2005. Ce n'est pas la Chine de mes camarades de l'Inalco qui ont vécu à Shanghai en 2008 par exemple.Ce n'est même pas non plus la même que celle de mes colocs à Pékin. Parce qu'elles avaient déjà fait des études sur la Chine, connaissaient déjà la langue, l'Histoire, la culture... Donc leur expérience est différente encore. Moi quand j'ai débarqué à Pékin en juin 2005, la seule chose que je connaissais du pays était le mot "Mao". Je ne savais même pas qui c'était et ce qu'il avait fait. Mon expérience est donc particulière. Et je pense que chaque étranger a de la Chine une expérience différents. Ce pays est tellement différent du monde occidental, riche par sa culture, bouillonnant, chacun y vivra des choses différentes, y remarquera des coutumes différentes.
Donc moi la Chine que je décris ici c'est celle que je vois à travers mes yeux, qui sera peut-être différente de celle d'autres personnes.
Je me souviens encore du jour où je suis arrivée : après avoir beaucoup galéré avec le chauffeur de taxi qui m'avait d'abord emmenée dans une autre école, il me dépose au bout d'une heure devant la grande porte de l'école Beiwai. Et là j'entre, et puis... "je vais où?". Et c'est là que je me suis rendue compte de l'aventure dans laquelle je m'étais lancée. Autour de moi, pleins de routes, des tas d'élèves qui vont partout, et quelques panneaux qui pour moi étaient justement "du chinois". Je m'approche de ces panneaux, voit un plan que je ne comprends pas, demande de l'aide à des étudiants qui ne parlent pas anglais et ne peuvent pas m'aider. Au bout de vingt minutes, des étudiants réussiront à m'indiquer les dortoirs en baragouinant trois mots d'anglais.
J'arrive au dortoir avec mes grosses valises, et là, pareil, la dame du bureau ne parle pas non plus anglais, et me tend une feuille fine comme du papier bible, comme tous les formulaires chinois, tout en chinois. Je ne sais plus comment je m'en suis sortie, mais je sais qu'au bout d'un moment le formulaire était rempli, et que j'ai pu avoir les clés de ma chambre.
Et tout est comme ça au début : l'aventure pour la moindre petite chose. Mais quand on prend des cours et qu'on est en immersion, on apprend vite. Mais le début en Chine est vraiment une aventure qui donne souvent lieu à des situations coquasses. Au supermarché, à la poste, on se retrouve entouré de gens qui essayent difficilement de vous expliquer des choses qui pour eux sont évidentes, alors que vous, vous ne les auriez jamais imaginées comme ça. Eux parlent vite, parce que pas habitués à être confrontés à des gens qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, et vous vous répétez les deux seuls mots que vous connaissez, que vous avez appris le matin même, en espérant qu'ils finiront par comprendre. Les vendeuses du supermarché sont mortes de rire, les employés de la poste sont agacés et impatients, les vendeurs de tickets dans le bus vous crient encore plus fort dessus en vous regardant comme un extra-terrestre avec des yeux ronds. Et autour les Chinois qui jettent des coups d'oeils à la scène, ne voulant pas trop se faire repérer.
Comme dit un des articles que j'ai mis en ligne, au bout d'un moment en Chine, du moins en 2005, quand un Chinois ne vous regarde pas, c'est là qu'il y a un problème. On prend l'habitude de devenir une attraction permanente, et on tente tant bien que mal de trouver ses repères, et de se constituer une sorte de quotidien. On est soit même ebahi par le moindre petit détail, et on prend des photos des choses les plus "banales".
Mais ce Pékin là n'existe plus. On n'entend plus "laowai" (étranger) partout où on passe, les taxis ne nous arnaquent plus... Le Pékin que j'ai vu en 2010 était complètement différent. C'est moins l'aventure, la vie y est plus facile, tout est plus rangé, les gens sont plus riches, les Chinois sont habitués à voir des étrangers et ne s'étonnent plus. En plus maintenant ils sont patients et savent communiquer avec quelqu'un qui parle pas ou peu chinois.
Le sud de Pékin a été reconstruit. Avant il y avait des bidon-villes ou des immeubles moches construits à la hâte. Aujourd'hui on y trouve un magnifique quartier "traditionnel" de luxe avec des magasins de grandes marques.
Mais il y a aussi des changements marrants : les filles se coupent les cheveux même en hiver et commencent à fumer, les jeunes sont branchés, les filles à la mode, les quartiers à touristes sont amintenat fréquentés aussi par la bourgeoisie pékinoise.
Avant les vêtements étaient simples, au mieux on trouvait des femmes habillées genre années 60 avec des robes à fleurs. On sentait que c'était la libération : c'était plein de couleurs, mais pas encore trop provoquant.
Aujourd'hui les plus "fashion" des Pékinoises n'ont rien à envier aux parisiennes ou new-yorkaises.
Avant un étranger à Pékin pouvait presque se sentir "oppressé". Aujourd'hui un blanc à Pékin n'est rien de plus qu'un touriste parmi les autres.
Il y a moins d'odeurs, moins de petites rues, c'est moins chaleureux.
A Wudaokou, les ouvriers et autres Chinois normaux se retranchent dans les rares bouibouis qui ressemblent à la Chine d'avant, où ils sont sûrs qu'aucun étranger ne viendra les déranger, car trop simples et sales pour ces nouveaux touristes.
Mais certaines choses restent : la curiosité et la bonne humeur des chauffeurs de taxi quand on discute avec eux, ceux qui parlent anglais et viennent vous voir, tout fiers, pour discuter avec vous et se montrer en même temps, les immeubles d'habitation qui ressemblent à des fourmilières, les vendeurs de journaux ou de snacks dans la rue, les marchés où le passant se fait haranguer, le gris du béton, la brume du matin sur les tours, les lumières la nuit qui éclairent le ciel, la liberté qu'on ressent en se promenant dans les rues, l'impression d'être loin de tout...
Bref, le Pékin d'aujourd'hui est un peu différent, mais il est bien aussi !
dimanche 20 mars 2011
à lire - Les classiques sur l'empire du milieu
Les publications sur la Chine sortent tous les jours, je n ai pas tout lu, mais voici ma petite selection
- Pour se tenir au courant, le magazine Chine Plus, trimestriel. Fait pour les Francais qui s interessent a la Chine. Tres bon articles, economie, politique, culture, voyages, tout y est.
- Quelques bons blogs : www.rue89.com/chinatown, celui de Pierre Haski, et chine.blog.lemonde.fr
- loisirs : la littérature chinoise contemporaine, il n'y a rien de mieux, comme les livres de Xinran ou Mo Yan.
Yu Hua, Yin Lichuan, Jiang Rong et Yan Lianke sont aussi des auteurs que j'aimerais lire. Vous les avez sans doute vus dans les coups de coeurs de la Fnac, ils sont tres populaires.
Un tres bon classique, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Dai Sijie.
- BD : Une vie Chinoise, super ! Voilà quelqu'un qui en parle très bien : http://pierrebayle.typepad.com :)
Si on veut aller un peu plus loin :
- Histoire , les livres de Marie-Claire Bergere sont ceux conseilles par mes profs de Langues O, ainsi que ceux de Lucien Bianco. Mais la bible reste Le Monde Chinois, de Jacques Gernet
- coups de coeur : - Pékin, de Albert Londres. Un témoignage de journaliste, mais aussi un livre hilarant !
- Mémoires D'un Eunuque Dans La Cité Interdite, de Dan Shi. Emouvant.
- Géographie : les livres de Thierry Sanjuan sont faciles à lire et sont les plus à jour. La diaspora chinoise, de Pierre Trolliet est aussi très interessant.
existe aussi en poche
- Pour se tenir au courant, le magazine Chine Plus, trimestriel. Fait pour les Francais qui s interessent a la Chine. Tres bon articles, economie, politique, culture, voyages, tout y est.
- Quelques bons blogs : www.rue89.com/chinatown, celui de Pierre Haski, et chine.blog.lemonde.fr
- loisirs : la littérature chinoise contemporaine, il n'y a rien de mieux, comme les livres de Xinran ou Mo Yan.
Yu Hua, Yin Lichuan, Jiang Rong et Yan Lianke sont aussi des auteurs que j'aimerais lire. Vous les avez sans doute vus dans les coups de coeurs de la Fnac, ils sont tres populaires.
Un tres bon classique, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Dai Sijie.
- BD : Une vie Chinoise, super ! Voilà quelqu'un qui en parle très bien : http://pierrebayle.typepad.com :)
Si on veut aller un peu plus loin :
- Histoire , les livres de Marie-Claire Bergere sont ceux conseilles par mes profs de Langues O, ainsi que ceux de Lucien Bianco. Mais la bible reste Le Monde Chinois, de Jacques Gernet
- coups de coeur : - Pékin, de Albert Londres. Un témoignage de journaliste, mais aussi un livre hilarant !
- Mémoires D'un Eunuque Dans La Cité Interdite, de Dan Shi. Emouvant.
- Géographie : les livres de Thierry Sanjuan sont faciles à lire et sont les plus à jour. La diaspora chinoise, de Pierre Trolliet est aussi très interessant.
existe aussi en poche
samedi 19 mars 2011
sac du palais d'été - lettre de Victor Hugo
VERSION FRANCAISE
Hauteville House, 25 novembre 1861
Vous me demandez mon avis, monsieur, sur l'expédition de Chine. Vous trouvez cette expédition honorable et belle, et vous êtes assez bon pour attacher quelque prix à mon sentiment ; selon vous, l'expédition de Chine, faite sous le double pavillon de la reine Victoria et de l'empereur Napoléon, est une gloire à partager entre la France et l'Angleterre, et vous désirez savoir quelle est la quantité d'approbation que je crois pouvoir donner à cette victoire anglaise et française.
Puisque vous voulez connaître mon avis, le voici :
ll y avait, dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s'appelait le Palais d'été. L'art a deux principes, l'Idée qui produit l'art européen, et la Chimère qui produit l'art oriental. Le Palais d'été était à l'art chimérique ce que le Parthénon est à l'art idéal. Tout ce que peut enfanter l'imagination d'un peuple presque extra-humain était là. Ce n'était pas, comme le Parthénon, une œuvre rare et unique ; c'était une sorte d'énorme modèle de la chimère, si la chimère peut avoir un modèle.
Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un édifice lunaire, et vous aurez le Palais d'été. Bâtissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze, de la porcelaine, charpentez-le en bois de cèdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, là harem, là citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, émaillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poètes les mille et un rêves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements d'eau et d'écume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte d'éblouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, c'était là ce monument. Il avait fallu, pour le créer, le lent travail de deux générations. Cet édifice, qui avait l'énormité d'une ville, avait été bâti par les siècles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient à l'homme. Les artistes, les poètes, les philosophes, connaissaient le Palais d'été ; Voltaire en parle. On disait : le Parthénon en Grèce, les Pyramides en Egypte, le Colisée à Rome, Notre-Dame à Paris, le Palais d'été en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rêvait. C'était une sorte d'effrayant chef-d'œuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crépuscule, comme une silhouette de la civilisation d'Asie sur l'horizon de la civilisation d'Europe.
Cette merveille a disparu.
Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d'été. L'un a pillé, l'autre a incendié. La victoire peut être une voleuse, à ce qu'il paraît. Une dévastation en grand du Palais d'été s'est faite de compte à demi entre les deux vainqueurs. On voit mêlé à tout cela le nom d'Elgin, qui a la propriété fatale de rappeler le Parthénon. Ce qu'on avait fait au Parthénon, on l'a fait au Palais d'été, plus complètement et mieux, de manière à ne rien laisser. Tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n'égaleraient pas ce splendide et formidable musée de l'orient. Il n'y avait pas seulement là des chefs-d'œuvre d'art, il y avait un entassement d'orfèvreries. Grand exploit, bonne aubaine. L'un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l'autre a empli ses coffres ; et l'on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l'histoire des deux bandits.
Nous, Européens, nous sommes les civilisés, et pour nous, les Chinois sont les barbares. Voila ce que la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l'histoire, l'un des deux bandits s'appellera la France, l'autre s'appellera l'Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m'en donner l'occasion ; les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois des bandits, les peuples jamais.
L'empire français a empoché la moitié de cette victoire et il étale aujourd'hui avec une sorte de naïveté de propriétaire, le splendide bric-à-brac du Palais d'été.
J'espère qu'un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée.
En attendant, il y a un vol et deux voleurs, je le constate.
Telle est, monsieur, la quantité d'approbation que je donne à l'expédition de Chine.
Les Chinois aiment beaucoup cette lettre qui reconnaît l'injustice de cet événement.
C'est au cours de cette attaque qu'ont été volées les têtes qu'un milliardaire Chinois voulait récupérer il y a quelques années.
Hauteville House, 25 novembre 1861
Vous me demandez mon avis, monsieur, sur l'expédition de Chine. Vous trouvez cette expédition honorable et belle, et vous êtes assez bon pour attacher quelque prix à mon sentiment ; selon vous, l'expédition de Chine, faite sous le double pavillon de la reine Victoria et de l'empereur Napoléon, est une gloire à partager entre la France et l'Angleterre, et vous désirez savoir quelle est la quantité d'approbation que je crois pouvoir donner à cette victoire anglaise et française.
Puisque vous voulez connaître mon avis, le voici :
ll y avait, dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s'appelait le Palais d'été. L'art a deux principes, l'Idée qui produit l'art européen, et la Chimère qui produit l'art oriental. Le Palais d'été était à l'art chimérique ce que le Parthénon est à l'art idéal. Tout ce que peut enfanter l'imagination d'un peuple presque extra-humain était là. Ce n'était pas, comme le Parthénon, une œuvre rare et unique ; c'était une sorte d'énorme modèle de la chimère, si la chimère peut avoir un modèle.
Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un édifice lunaire, et vous aurez le Palais d'été. Bâtissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze, de la porcelaine, charpentez-le en bois de cèdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, là harem, là citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, émaillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poètes les mille et un rêves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements d'eau et d'écume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte d'éblouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, c'était là ce monument. Il avait fallu, pour le créer, le lent travail de deux générations. Cet édifice, qui avait l'énormité d'une ville, avait été bâti par les siècles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient à l'homme. Les artistes, les poètes, les philosophes, connaissaient le Palais d'été ; Voltaire en parle. On disait : le Parthénon en Grèce, les Pyramides en Egypte, le Colisée à Rome, Notre-Dame à Paris, le Palais d'été en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rêvait. C'était une sorte d'effrayant chef-d'œuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crépuscule, comme une silhouette de la civilisation d'Asie sur l'horizon de la civilisation d'Europe.
Cette merveille a disparu.
Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d'été. L'un a pillé, l'autre a incendié. La victoire peut être une voleuse, à ce qu'il paraît. Une dévastation en grand du Palais d'été s'est faite de compte à demi entre les deux vainqueurs. On voit mêlé à tout cela le nom d'Elgin, qui a la propriété fatale de rappeler le Parthénon. Ce qu'on avait fait au Parthénon, on l'a fait au Palais d'été, plus complètement et mieux, de manière à ne rien laisser. Tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n'égaleraient pas ce splendide et formidable musée de l'orient. Il n'y avait pas seulement là des chefs-d'œuvre d'art, il y avait un entassement d'orfèvreries. Grand exploit, bonne aubaine. L'un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l'autre a empli ses coffres ; et l'on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l'histoire des deux bandits.
Nous, Européens, nous sommes les civilisés, et pour nous, les Chinois sont les barbares. Voila ce que la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l'histoire, l'un des deux bandits s'appellera la France, l'autre s'appellera l'Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m'en donner l'occasion ; les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois des bandits, les peuples jamais.
L'empire français a empoché la moitié de cette victoire et il étale aujourd'hui avec une sorte de naïveté de propriétaire, le splendide bric-à-brac du Palais d'été.
J'espère qu'un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée.
En attendant, il y a un vol et deux voleurs, je le constate.
Telle est, monsieur, la quantité d'approbation que je donne à l'expédition de Chine.
Les Chinois aiment beaucoup cette lettre qui reconnaît l'injustice de cet événement.
C'est au cours de cette attaque qu'ont été volées les têtes qu'un milliardaire Chinois voulait récupérer il y a quelques années.
cigarettes et poumons à Pékin
En Chine je fumais des 中南海 (zhongnanhai), une marque plutôt populaire. Normalement les filles fument des cigarettes plus fines. Ce qui est marrant c'est que ce mot est aussi le nom du siège du gouvernement Chinois. Ça coûte 5 kuai le paquet (50centimes d euros), donc une cartouche coûte le même prix qu'un paquet en France ! C'est aussi pour ça que c'est là-bas que j'ai vraiment commencé à fumer régulièrement...
On peut fumer à peu près partout et se servir de n'importe quoi comme cendrier. On peut aussi acheter des cigarettes dans la rue à des marchands ambulants, mais il y a un gros risque que ce soit des fausses. En même temps il paraît que même celles des tabacs sont des fausses. Une rumeur dit que les cigarettes chinoises sont de toute façon fabriquées avec les miettes des usines qui fabriquent les autres cigarettes. Enfin c est une rumeur.
Une fois le frere de mon proprio, qui a habite avec nous quelques temps, m a offert des Hong Da Shan 红塔山. Il m a dit que c etait les meilleures de Chine, et aussi celles que fumaient les membres du gouvernement. Le seul probleme c est qu elles sont super fortes. En fait les cigarettes chinoises sont beaucoup plus fortes en general, environ 10 a 15 mg de goudron en moyenne. En France c est limite a 10mg. Les Zhongnanhai que je fumais faisaient 8mg, ça passe encore.
En fait de toute façon des fois à Pékin on voit pas la différence quand on fume ou pas, tellement c'est pollué parfois. Par exemple dans le taxi dans les embouteillages c'est pas la peine de fumer, on s'en prend déjà plein les poumons ! lol
Mais quand on veut prendre un bol d'air pur il y a des tas de supers parcs où certains étrangers font leur jogging. Moi j'allais à Yuanmingyuan, l'ancien palais d'été, qui a des petits airs de nature toscane (sisi!) avec ses cyprès et ses ruines à l'occidentale (ce palais avait été dessiné par des architectes français et anglais). Ce qui est marrant aussi c'est qu'à l'entrée de ce parc il y a des versions anglaises et chinoises de la lettre de Victor Hugo au gouvernement français, qui dit que c'est une honte la barbarie des anglais et des français en Chine, qui massacrent et pillent tout.
Bref, il y a des endroits pour ses refaire des poumons neufs à Pékin.
Et puis quand c'est trop pollué , le gouvernement fait envoyer des "missiles" à ions argent qui créent des nuages pour faire pleuvoir et nettoyer le ciel de la ville ! Sisi !
Yanmingyuan. Ouai bon ok, c'est pas des cyprès... Mais ça fait quand même moins chinois que les autres parcs ...
On peut fumer à peu près partout et se servir de n'importe quoi comme cendrier. On peut aussi acheter des cigarettes dans la rue à des marchands ambulants, mais il y a un gros risque que ce soit des fausses. En même temps il paraît que même celles des tabacs sont des fausses. Une rumeur dit que les cigarettes chinoises sont de toute façon fabriquées avec les miettes des usines qui fabriquent les autres cigarettes. Enfin c est une rumeur.
Une fois le frere de mon proprio, qui a habite avec nous quelques temps, m a offert des Hong Da Shan 红塔山. Il m a dit que c etait les meilleures de Chine, et aussi celles que fumaient les membres du gouvernement. Le seul probleme c est qu elles sont super fortes. En fait les cigarettes chinoises sont beaucoup plus fortes en general, environ 10 a 15 mg de goudron en moyenne. En France c est limite a 10mg. Les Zhongnanhai que je fumais faisaient 8mg, ça passe encore.
En fait de toute façon des fois à Pékin on voit pas la différence quand on fume ou pas, tellement c'est pollué parfois. Par exemple dans le taxi dans les embouteillages c'est pas la peine de fumer, on s'en prend déjà plein les poumons ! lol
Mais quand on veut prendre un bol d'air pur il y a des tas de supers parcs où certains étrangers font leur jogging. Moi j'allais à Yuanmingyuan, l'ancien palais d'été, qui a des petits airs de nature toscane (sisi!) avec ses cyprès et ses ruines à l'occidentale (ce palais avait été dessiné par des architectes français et anglais). Ce qui est marrant aussi c'est qu'à l'entrée de ce parc il y a des versions anglaises et chinoises de la lettre de Victor Hugo au gouvernement français, qui dit que c'est une honte la barbarie des anglais et des français en Chine, qui massacrent et pillent tout.
Bref, il y a des endroits pour ses refaire des poumons neufs à Pékin.
Et puis quand c'est trop pollué , le gouvernement fait envoyer des "missiles" à ions argent qui créent des nuages pour faire pleuvoir et nettoyer le ciel de la ville ! Sisi !
Yanmingyuan. Ouai bon ok, c'est pas des cyprès... Mais ça fait quand même moins chinois que les autres parcs ...
lundi 14 mars 2011
You Know You've Lived in China Too Long When...
Voila quelques trucs qui sont vrais chez moi :
> 2. You enjoy karaoke
> 5. You smoke in crowded elevators.
> 6. All white people look the same to you
> 7. You like the smell of the bus.
> 8. You find state-employed retail staff helpful, knowledgeable and friendly
> 11. You throw your used toilet paper in the basket (as a courtesy to the next person)
(C'est con mais c est vrai que ca a ete dur pour moi de me remettre a jeter le papier dans les toilettes, au debut je cherchais la corbeille)
> 20. You think that a $7 shirt is a rip-off (d ou je m achete plus d habits en France)
> 27. You feel cheated if you don't receive a full head and shoulder massage when getting a haircut
> 33. You accept the fact that you have to queue to get a number for the next queue
> 45. You start to watch CCTV9 and feel warm and comforted by the governments great work
> 52. The last time you visited your mother, you gave her your business card (lol)
> 56. Pollution, what pollution?
> 57. You think "white pills, blue pills, and pink powder" is an adequate answer to the question "What are you giving me, doctor?"
> 65. You get homesick for Chinese food when away from China.
> 77. You cannot say a number without making the appropriate hand sign
> 79. You start recognising the chinese songs on the radio and sing along to them with the taxi driver
> 2. You enjoy karaoke
> 5. You smoke in crowded elevators.
> 6. All white people look the same to you
> 7. You like the smell of the bus.
> 8. You find state-employed retail staff helpful, knowledgeable and friendly
> 11. You throw your used toilet paper in the basket (as a courtesy to the next person)
(C'est con mais c est vrai que ca a ete dur pour moi de me remettre a jeter le papier dans les toilettes, au debut je cherchais la corbeille)
> 20. You think that a $7 shirt is a rip-off (d ou je m achete plus d habits en France)
> 27. You feel cheated if you don't receive a full head and shoulder massage when getting a haircut
> 33. You accept the fact that you have to queue to get a number for the next queue
> 45. You start to watch CCTV9 and feel warm and comforted by the governments great work
> 52. The last time you visited your mother, you gave her your business card (lol)
> 56. Pollution, what pollution?
> 57. You think "white pills, blue pills, and pink powder" is an adequate answer to the question "What are you giving me, doctor?"
> 65. You get homesick for Chinese food when away from China.
> 77. You cannot say a number without making the appropriate hand sign
> 79. You start recognising the chinese songs on the radio and sing along to them with the taxi driver
... you can pick up more rice with chopsticks than with a spoon
... you judge people not by their clothes but by which brand of cigarettes they smoke.
Censure
La censure on la ressent un peu : en 2006 je me suis fait couper internet plusieurs fois à la suite d'emails où je décrivais mon expérience. En 2010, après avoir montré à deux reprises la vue de ma fenêtre à mes proches par skype, le lendemain , ma caméra ne marchait plus : moi je voyais mes parents, mais eux ne me voyaient plus ...
Grâce à mon ami Shu de Reims j'ai eu une technique pour aller quand même sur facebook. Ca a marché deux heures et puis internet à été coupé ... Mais bon ça va sinon, pas trop d'ennuis.
Par contre un américain de ma classe en 2010 qui habitait à Pékin depuis 7 ans et était prof d'art dans une école internationale, m'a dit que le gouvernement collecte quand même toutes les petites " déviations" des étrangers, comme ça si un jour ils ne veulent plus que vous remettiez les pieds en Chine, ils ressortent tout le dossier, et vous interdissent de sejour ... Je sais pas trop... En tout cas, ce qui est sûr, c'est que qu'on a beau pas comprendre les informations et journaux (comme moi en 2006), au bout d'un an en Chine, en effet, on trouve que le gouvernement est fantastique et qu'il fait des choses incroyables. J'ai encore du mal aujourd'hui, quatre ans après, à dire du mal du pouvoir chinois...
Grâce à mon ami Shu de Reims j'ai eu une technique pour aller quand même sur facebook. Ca a marché deux heures et puis internet à été coupé ... Mais bon ça va sinon, pas trop d'ennuis.
Par contre un américain de ma classe en 2010 qui habitait à Pékin depuis 7 ans et était prof d'art dans une école internationale, m'a dit que le gouvernement collecte quand même toutes les petites " déviations" des étrangers, comme ça si un jour ils ne veulent plus que vous remettiez les pieds en Chine, ils ressortent tout le dossier, et vous interdissent de sejour ... Je sais pas trop... En tout cas, ce qui est sûr, c'est que qu'on a beau pas comprendre les informations et journaux (comme moi en 2006), au bout d'un an en Chine, en effet, on trouve que le gouvernement est fantastique et qu'il fait des choses incroyables. J'ai encore du mal aujourd'hui, quatre ans après, à dire du mal du pouvoir chinois...
légumes sucrés
En Chine on trouve des glaces avec pleins de goûts bizarres : maïs, petit pois, haricot rouges, haricots verts, lait, pastèque... mais c est trop bon !!!
En general, on trouve beaucoup de desserts a base de haricots rouges en fait. Notamment les mooncakes que l on mange au nouvel an chinois. Moi le matin je mangeais souvent des petits pains aux haricots rouges (comme des petits pains au chocolat sauf que c est aux haricots rouges, lol) , trop bon !
Et les glaces sont pas trop sucrees, et tres rafraichissantes ! En été c'est génial !
En general, on trouve beaucoup de desserts a base de haricots rouges en fait. Notamment les mooncakes que l on mange au nouvel an chinois. Moi le matin je mangeais souvent des petits pains aux haricots rouges (comme des petits pains au chocolat sauf que c est aux haricots rouges, lol) , trop bon !
Et les glaces sont pas trop sucrees, et tres rafraichissantes ! En été c'est génial !
Yuyandaxue/ Americains
C'est l'université où je suis allée de septembre 2005 à décembre, et pendant un mois en juillet 2010
Ce qui est marrant c'est que en 2005 plus de la moitié des étudiants de la fac était des coréens, alors qu'en 2010, plus de la moitié était des Américains. (grammaire ? )
Un Américain m'a expliqué que selon lui c'est parce que les Américains ont peur de la Chine aujourd'hui et donc s'y intéressent plus.
Il m'a aussi dit que beaucoup d'entre eux viennent aussi pour se faire de l'argent, et que le problème c'est qu'ils n'aiment pas la Chine. Donc ne respectent pas les Chinois.
C'est vrai qu a la great wall beach party, j avais ete choquee par des Americains. Le chauffeur de bus à 1h du mat ne voulait pas nous ramener à Pékin parce que quelqu'un avait vomi dans son bus à l'aller, et il refusait de partir. On a donc attendu une bonne heure avant de pouvoir repartir, le chauffeur a fini par céder. Mais ce qui était fou c'est que pendant une heure les Américains étaient révoltés, arretaient pas de crier sur le chauffeur, pendant qu'on cherchait un autre chauffeur : "This is not happening, I'm never coming back , worst party ever..." Alors que franchement on était dans un trou paumé à trois heures de Pékin, aucune maison autour, juste un restau vide... on est en Chine, c'est l'aventure, normal que tout ne se passe pas au millimètre près. Mais eux ils étaient outrés et me soulaient sincèrement.
Ou aussi les Americains du bar en bas de ma fenêtre qui hurlent jusqu'à 4 h du mat et se foutent de la gueule des chinois...
Mais la plupart des Amerloques que j'ai rencontrés à Pékin était super sympa.
Comme Doug, mon coloc, brillant étudiant en PhD à Qinghua (1ère université de Chine) en ingénierie.
Trop sympa, adorant la Chine (sa copine est chinoise), au taquet sur le chinois...
Le pauvre, il partait rencontrer ses "beaux parents" après son séjour à Pékin, mais SANS sa copine. Sachant qu'ils ne parlent pas un mot d'anglais, il était un peu stressé !
Monica et Doug, mes colocs en 2010, et un ami de Doug à Qinghua
Ce qui est marrant c'est que en 2005 plus de la moitié des étudiants de la fac était des coréens, alors qu'en 2010, plus de la moitié était des Américains. (grammaire ? )
Un Américain m'a expliqué que selon lui c'est parce que les Américains ont peur de la Chine aujourd'hui et donc s'y intéressent plus.
Il m'a aussi dit que beaucoup d'entre eux viennent aussi pour se faire de l'argent, et que le problème c'est qu'ils n'aiment pas la Chine. Donc ne respectent pas les Chinois.
C'est vrai qu a la great wall beach party, j avais ete choquee par des Americains. Le chauffeur de bus à 1h du mat ne voulait pas nous ramener à Pékin parce que quelqu'un avait vomi dans son bus à l'aller, et il refusait de partir. On a donc attendu une bonne heure avant de pouvoir repartir, le chauffeur a fini par céder. Mais ce qui était fou c'est que pendant une heure les Américains étaient révoltés, arretaient pas de crier sur le chauffeur, pendant qu'on cherchait un autre chauffeur : "This is not happening, I'm never coming back , worst party ever..." Alors que franchement on était dans un trou paumé à trois heures de Pékin, aucune maison autour, juste un restau vide... on est en Chine, c'est l'aventure, normal que tout ne se passe pas au millimètre près. Mais eux ils étaient outrés et me soulaient sincèrement.
Ou aussi les Americains du bar en bas de ma fenêtre qui hurlent jusqu'à 4 h du mat et se foutent de la gueule des chinois...
Mais la plupart des Amerloques que j'ai rencontrés à Pékin était super sympa.
Comme Doug, mon coloc, brillant étudiant en PhD à Qinghua (1ère université de Chine) en ingénierie.
Trop sympa, adorant la Chine (sa copine est chinoise), au taquet sur le chinois...
Le pauvre, il partait rencontrer ses "beaux parents" après son séjour à Pékin, mais SANS sa copine. Sachant qu'ils ne parlent pas un mot d'anglais, il était un peu stressé !
Monica et Doug, mes colocs en 2010, et un ami de Doug à Qinghua
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